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Soprano, alto, ténor ou basse?

Après l’effervescence des fêtes johanniques, le Chœur se remet au travail pour finaliser la préparation du prochain concert prévu le 30 juin prochain en partenariat avec l’Aftec d’Orléans et l’Aselqo des Blossières dans le cadre du projet Trois Chœurs à l’Uni-Son.


Chaque pupitre travaille sa partition, soprano, alto, basse ou ténor.


C’est dans le chant grégorien qu’apparaît le terme ténor. Du latin tenere qui signifie « tenir », il incarne la note tenue (teneur), hauteur sur laquelle le texte est déclamé de façon continue et uniforme.

Tout au long du Moyen-Age la technique polyphonique évoluera en élargissant le nombre de voix. Au milieu du XVe siècle, l’écriture à quatre voix se généralisera.



"Adieu mes amours" Extrait d'une chanson à quatre voix de Josquin des Prés, (imprimée en 1503)





Au XVIIe siècle, la nomenclature traditionnelle se fixera (soprano, alto, ténor, basse). Le ténor prenant alors la place qu’on lui connaît aujourd’hui.

Le développement de l’opéra a permis d’étoffer la typologie des voix selon les tessitures. Ainsi chaque voix se décline en plusieurs types dont voici quelques exemples :

Pour les femmes :

Soprano léger : une voix souple avec un joli timbre qui résonne dans les aigus et pouvant atteindre des notes au-delà du contre-ut. On qualifie de Soprano colorature la voix capable d’une grande virtuosité dans l’ornementation :
La Flute enchantée "Air de la Reine de la Nuit" W.A. Mozart (Natalie Dessay).

Mezzo-soprano : plus grave que celle de soprano, mais moins limitée dans l'aigu que celle de l’alto :

"Dido's Lament" , H. Purcell (Eva Zaïcik).


Contralto (ou alto) : c’est la voix de femme la plus grave, c’est un type de voix rare souvent remplacé à l'opéra par une voix de mezzo-soprano dramatique :

"Nel profonfo", Vivaldi (Marie-Nicole Lemieux).


Pour les tessitures masculines on distingue également plusieurs catégories :


Le contre-ténor est un chanteur qui utilise la voix de fausset (également appelée voix de tête). Ce chanteur peut être à l'origine ténor ou baryton.

Orfeo ed Euridice " Che farò senza Euridice ", Gluck (Philippe Jaroussky).


Baryton : voix masculine intermédiaire entre le ténor et la basse. Le baryton a une voix chaude, prenante, on parle aussi de baryton-basse avec une voix plus grave qui associe la chaleur et la puissance du timbre de baryton à la profondeur et au caractère solennel de la voix de basse :

"Canzonetta" Don Giovanni W.A. Mozart (Simon Keenleyside).


La basse profonde, est la sous-catégorie la plus grave des voix d'hommes, et de toutes les catégories vocales par la même occasion :

"Scena del Commendatore" Don Giovanni, W.A. Mozart (Thomas Allen).


Pour ce qui est des typologies de voix chez les choristes voici un petit schéma permettant à chacun de s’y retrouver.

Sources :

www.apprendrelesolfege.com

musicaenchiriadis.wordpress.com

www.cite-sciences.fr

operacritiques.free.fr

classic-intro.net


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